"Attentat
meurtrier à Paris, 320 morts, 800 blessés" est
l'une des premières pièces de Christian Rullier.
Une pièce forte dont le thème, cruellement actuel,
est visité avec beaucoup d'acuité par l'auteur.
Katharina
a 50 ans. Cette nuit est la sienne, la dernière. Elle parle
à son mari, endormi dans leur lit. Elle parle et il dort.
Sa
parole révèle un monde ravagé, un territoire
interdit où la violence s'impose comme seul remède
à son mal.
La violence contre l'apaisement.
EXTRAITS
/
“Ce
n’est plus possible ces histoires alors on se dit la violence
C’est ça
La violence
Ya pas de mal à ça
Il faut accomplir quelque chose
Quelque chose d’important laisser une trace
Tu comprends
Ne pas faire comme si c’était du pareil au même
Comme si les années qu’on entasse elles avaient Pas
prise sur
Ton ventre la peau de ton ventre tu sais
pas prise sur la commissure de tes lèvres là quand
Tu souris
Sur l’éclat de ton regard avant l’amour
J’ai tout fait pour comprendre...”
“La
cinquantaine.
Je parais plus,
je parais moins ; mon costume est celui
de toutes les femmes de mon âge,
de ma condition.
Je m’appelle Katharina et...”
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